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Recherche par lecteur : Michel Joyet et Jean Frey

8 résultats.

Durée : 24min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 18320
Résumé:Ayant loué en 1898 un appartement du premier étage avenue de La Motte-Picquet, un sieur La Brige a vu installer un Trottoir Roulant reliant le Champ-de-Mars aux Invalides lors de l'Exposition universelle de 1900. Du fait que ce trottoir était surélevé, ceux qui l'empruntaient pouvaient plonger leurs regards jusqu'au fond du logis de son habitant. Par mesure de rétorsion, La Brige s'habille en écossais, tourne le dos à la fenêtre, se penche et fait longuement semblant de chercher quelque chose sur le sol. Des voyageurs ont porté plainte pour outrage public aux bonnes moeurs (art. 330 de l'ancien Code pénal). Après avoir entendu le Substitut et la Défense, le Président prononce un jugement que Courteline a conçu comme une charge sur l'opposition entre la loi naturelle et le droit positif.
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 18266
Résumé:En 1953, Dubillard joue quotidiennement dans des sketches radiophoniques qu'il écrit à la demande de Jean Tardieu : Grégoire et Amédée. Par la suite, il adapte pour la scène ces dialogues absurdes sous le titre Les Diablogues en 1975.
Durée : 7min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 17935
Résumé:Piégelé, acteur médiocre, qui jusque là n'est apparu sur scène que dans des rôles de figurant est parvenu, grâce à l'absence d'un acteur, à obtenir le rôle de Roland, neveu de Charlemagne, dans une pièce de théâtre. Il monte sur scène, les spectateurs sont dans la salle, mais il s'aperçoit qu'il ne sait pas son texte et il compte sur le souffleur pour l'aider. Malheureusement il semble ne pas avoir l'ouïe très fine...
Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 17930
Résumé:" Le drame grec, c'est quelque chose qui arrive ; le nô, c'est quelqu'un qui arrive. " en quête de formule mémorable, on pourrait s'en tenir à celle-là. on pourrait aussi assurer que les cinq nô modernes de Mishima, comme toute oeuvre de poète authentique, peuvent et doivent être appréciés pour eux-mêmes, sans référence aux nô d'un lointain passé. Ce serait pourtant se priver des harmoniques que le poète a su garder ou faire naître. les cinq nô contenus dans ce volume évoquent successivement, sur un ton où comédie et tragédie s'entremêlent, le thème éternel jeunesse-vieillesse, face à la beauté qui, elle, ne change pas ; le drame (le plus contemporain de tous) d'un adolescent hanté par la destruction totale du monde ; l'amour inexaucé et non entendu d'un homme pour une femme insensible ; la jalousie qui tue sa victime et désagrège aussi la meurtrière ; et enfin l'aventure d'une jeune femme qui renonce à la vie pour s'enfoncer dans ses rêves.
Durée : 2h. 27min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 17677
Résumé:Ca fait peur, non? Si, ça fait peur! On vit dans le danger nuit et jour et personne ne le sait. Alors bien sûr les gens vous croisent et vous disent « Ah tiens bonjour, salut, comment vas-tu, alors en forme? ». Qu'est-ce que vous voulez que je leur réponde?! Je leur dis « Oui ça va, ça va bien, très bien ». Seulement si je leur disais par exemple que mardi en allant au bureau, j'ai lu un petit carton accroché dans le hall : « La concierge est dans l'escalier.» Je jette un oeil, elle n'y était pas! Juré! Ça fait peur, non ? Si je leur disais, je les vois d'ici, ils me diraient : « Mais enfin écoute, arrête, t'exagères, c'est dans ta tête ». Quoi, dans ma tête!! Et puis d'abord qu'est-ce qu'elle a ma tête? Et chaque fois que j'arrive en voiture au carrefour de l'Opéra et que c'est à moi de passer, tac! Le feu passe au rouge! ! C'est dans ma tête peut-être ?
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 16676
Résumé:«La vieillesse ne sert à rien. Si j'avais créé le monde, j'aurais mis l'amour à la fin de la vie. Les êtres auraient été soutenus, jusqu'au bout, par une espérance confuse et prodigieuse. » Henri Roorda van Eysinga est né à Bruxelles en 1870. D'origine hollandaise, il vécut la plus grande partie de son existence dans le canton de Vaud, à Clarens et à Lausanne, où il se suicida à l'âge de 55 ans. Ses écrits et ses chroniques, des essais philosophiques s'inscrivant dans la lignée d'Alphonse Allais et de Desproges, - Le roseau pensotant, Le débourrage des crânes est-il possible? ou encore Le pédagogue n'aime pas les enfants - portent un regard amusé, caustique et sévère sur la société. A sa mort, en 1925, il laisse un ouvrage intitulé dans un premier temps Le pessimisme joyeux qui deviendra Mon suicide, le public ayant, selon lui, un goût plus prononcé pour le mélodrame.
Durée : 1h. 27min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 16090
Résumé:Hamm, aveugle, dans un fauteuil roulant, se fait servir par Clov. Il habite avec ses parents, Nagg et Nell, sans jambes, qui vivent chacun dans une poubelle. Le temps est ponctué de rituels : Hamm demande l'heure, le temps qu'il fait, ce qui se passe dehors, raconte une histoire, se fait déplacer d'un endroit à l'autre, insulte ses géniteurs ; Nagg réclame sa bouillie, prête l'oreille à l'histoire de son fils en échange d'un biscuit ; quant à Clov, il obéit à son maître, sans pouvoir se résoudre à l'abandonner.
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 12589
Résumé:La Suisse, pays de mesure par excellence, éprouve paradoxalement une peine inouïe à se regarder dans le miroir. Hésitant toujours entre l'autoglorification et l'autoflagellation, les Suisses s'entre-déchirent en lisant leurs principaux auteurs ou le rapport Bergier ou devant une sculpture de Tinguely. Leur image semble toujours truquée. Les deux jeunes parlementaires Patrice Mugny et Fernand Cuche, portraiturés et interrogés par Alain Maillard, brisent le miroir et s'expriment en toute liberté sur leur itinéraire politique, sur le fonctionnement du Parlement fédéral et sur leur vision de la Suisse et du monde. Au moment où la sacro-sainte neutralité helvétique est remise en question par la mondialisation et où la société se transforme à toute allure, oubliant de replacer l'homme au coeur de la création, les courageuses prises de position de nos deux députés s'avèrent salutaires. Deux voix différentes, fraîches et vivifiantes dans le concert classique du Parlement fédéral. Deux voix authentiques et souvent indignées mais qui inspirent confiance et laissent une place à l'espérance. Vouloir une autre Suisse, vouloir bâtir un autre monde exige une force intérieure inaltérable et une énergie sans cesse renouvelable. Tant que la démocratie helvétique parvient à produire et à élire de telles sensibilités, on se dit qu'une autre Suisse ou qu'un autre monde est possible.